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contact : igi@riseup.net
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[Note d’intention] En 2018, deux de nos meilleurs agents rencontraient le regretté Jean-Marie Massou (mort en 2020). Chez lui, aux Limoges, l’homme leur a fait visiter son incroyable palais souterrain. Puis il leur a tendu
un mystérieux éclat de roche d’un bleu laiteux qu’il leur a présenté comme étant un morceau de cité extraterrestre, avant de leur proposer de revenir le voir aux beaux jours.
Objectif : partir avec lui à la recherche de la cité extraterrestre en question, enfouie dans les profondeurs d’une grotte connue de lui seul, et le filmer en train de la déterrer en direct. Les deux agents en question se sont regardés et, d’une même voix, ils ont accepté sa demande. Depuis ce jour, ils n’ont plus jamais cessé d’être hantés par les visions que ce périple, dans lequel Massou les a magiquement entraînés, a gravées en eux.
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Campagne 2025 • chantier d’été, enquêtes sur le terrain
Parmi les nombreux travaux réalisés cette année par la soixantaine de bénévoles réunis, nous souhaitons attirer l'attention sur les points suivants :
# Un important gisement de « poupées » a été découvert, sous un tapis de feuilles mortes, à l'est de la bambouseraie (au pied d'un hêtre). D'après Christian M., Jean-Marie a dû les prélever dans une grotte dont il a le souvenir, située entre Frayssinet-le-Gélat et Villefranche-en-Périgord (localisation à préciser).
# En guise de contribution au projet de cartographie (de surface et souterraine)
générale du site, nous sommes descendus, au prix d'inénarrables contorsions, dans plusieurs gouffres peu visités jusque-là, notamment le « Puits aux Saintes » et le « Gouffre Rose ».
# Une nouvelle mission collective de reconnaissance a été menée jusqu'à la peu accessible « Galerie des Cristaux ». À l'orée de celle-ci, une salle, inexplorée jusque-là, a été découverte. Quelques mots à son sujet. D'après nos premières hypothèses, celle-ci devait originellement déboucher sur le dehors. L'issue en a cependant été entièrement comblée par Jean-Marie à l'aide de plaques métalliques ensevelies de béton, mais également d'un gigantesque bloc de pierre sur lequel nous avons découvert un Sidéral (bateau à voiles) gravé à l'envers – raison pour laquelle nous proposons de baptiser cette salle, la « Salle du Sidéral inversé ». Pourquoi avoir procédé de la sorte ? Souci d'isoler la Galerie de Cristaux ?
# Parallèlement à ces investigations, de nouvelles cavités « hors-Limoge », visitées autrefois par Jean-Marie, ont pu être identifiées, notamment la belle grotte dite de la Font d'Audiré, sur la commune de Saint-Caprais, qui a la particularité d'être ornée de gravures originales.
# Au vu des matériaux que nous avons rassemblés ces dernières années, nous souhaiterions que le Bureau de l'IGI songe à l'opportunité que représenterait une publication entièrement dédiée à la pratique de la spéléologie selon Jean-Marie Massou. Pour appuyer cette suggestions : un court extrait d'un document d'archive écrit par Francis Guichard et consacré à la grotte de la Plaine de Thomas (merci à Patrice Trognon de l'avoir porté à notre connaissance).
« Sur la foi de mes vagues renseignements, [Jean-Marie] Massou s’est attaqué, avec l’énergie surhumaine qui l’habite, à une colossale entreprise solitaire de désobstruction qui me laisse pantois : après avoir décapé la couche d’altérite qui recouvrait la roche encaissante, il a mis en évidence et a méticuleusement excavé un aven de plus de 20 mètres de profondeur, parfois large de plusieurs mètres, qui était initialement complètement comblé de pierrailles, cimentées par le remplissage sous-jacent. Ma stupéfaction est à son comble quand j’apprends par la bouche de Mme Massou que les tonnes de pierres et les dizaines
de mètres cubes de terre qui occupent les abords du gouffre et forment maintenant une
véritable plateforme artificielle ont été remontées à la force des bras, souvent à la corde lisse, avec parfois l’anse du seau plein entre les dents ! Me voilà donc dûment équipé devant le trou béant, incrédule et d’autant plus décontenancé que je me vois dans l’obligation, moi “le Spéléologue”, d’emprunter sans sourciller la méthode mise au point par ce singulier inventeur : la corde à vache amarrée tant bien que mal au bras de la pelle du tracteur levée à l’aplomb du gouffre. Sans matériel particulier – j’ignorais qu’il y avait un puits à l’entrée et n’avais donc emmené ni échelle ni descendeur ou Jumar – me voila à la corde lisse pendu dans le vide, quelque peu anxieux en songeant qu’il faudra remonter, à la suite de Massou qui dévale prestement les 21 mètres de verticale, tête et bras nus, ayant emporté pour seul viatique... une bougie ! »
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Campagne 2024 • chantier d’été, enquêtes sur le terrain
L’IGI a de nouveau pris part, au mois d’août dernier, au chantier d’été organisé par l’association Le Sidéral, à Marminiac, dans le Lot. Celui-ci visait, pour la deuxième année consécutive, à défricher et dépolluer le site des Limoges, domicile du regretté Jean-Marie Massou [plus d’infos ici]. À cette occasion, nos envoyées ont eu la chance de pouvoir visiter de nouvelles parties de son palais
souterrain, en particulier cette grande béance longiligne, baptisée « La Faille », au fond de laquelle les attendaient quelques déconcertantes trouvailles qu'elles ont promis de rendre publiques d'ici la fin de
l'année. Parallèlement, d'autres amateurs de souterrains, pas moins hardis, ont découvert, dans une partie très reculée du réseau, une galerie jamais visitée et désormais connue sous le nom de « Galerie des Cristaux ».
Grâce à la disponibilité de Christian M., nos mêmes envoyées sont parties à la recherche, entre Salviac et Cazals, des cavités désobstruées et parfois même découvertes par Jean-Marie Massou. Au lieu-dit les Croses, elles ont retrouvé deux gouffres, l'un maçonné par ses soins, l'autre non. Au moulin de Parrou, elles se sont aventurées dans une imposante grotte blanche. À Pont-Carral, elles ont rampé quelques mètres dans le terrible laminoir, visité par Massou jusque dans ses plus lointains confins. Sous les ruines du Château du Repaire, elles ont découvert encore quelques trous, dans lesquels elles ne se sont pas hasardées. Cerise sur le gâteau, elles se sont jointes aux membres du spéléoclub de Cahors pour une descente historique dans l'incroyable grotte dite « de la Plaine Thomas » (autrefois « grotte de Rouby »), dédale de galeries sableuses et de galeries aux parois magnifiquement cristallisées.
Quelques jours plus tard, rejoints par Mathias C. et Damien P., nos vaillants
explorateurs ont élevé, sous la forme d'une magnifique pierre-monde [n°46-25-001], un monument à Jean-Marie Massou, sur les hauteurs du Pech Rouduer, à quelques dizaines de mètres au-dessus de la grotte dit « de Narnia ». Ce monument est accessible gratuitement, moyennant une petite ascension dans
les halliers, à tout moment de l'année.
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Campagne 2023 • chantier d’été, enquêtes sur le terrain
Au mois d'août 2023, l'association Le Sidéral organisait un « chantier participatif de grande ampleur », aux Limoges, dans le Lot, afin de mettre un peu d'ordre (notamment débroussaillage et dépollution) sur le domaine du regretté Jean-Marie Massou. Quelques membres éminents de l'IGI ayant eu l'occasion, par le passé, de nouer des liens privilégiés avec ce dernier, au point de partir avec lui à la recherche d'une cité extraterrestre enfouie (voir notre
Homo Zetor), c'est tout naturellement qu'ils ont pris part à ce rassemblement. Voici le compte-rendu qu'ils nous adressé presque un an plus tard, en juin 2024, au bureau de l'IGI : [pdf]
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Présentation générale • Le Pech Rouduer et les extraterrestres
Jean-Marie Massou (1950-2020) a vécu la majeure partie de sa vie à Marminiac, dans le Lot, où il s’adonnait à ses activités de sculpteur, bâtisseur de mondes souterrains, chanteur et prophète de l’apocalypse. Connu seulement de quelques amateurs d’art brut, son existence à été révélée au grand public en 2009 par le film Le Plein pays, d’Antoine Boutet (Les Films du paradoxe) et les albums que lui a consacrés le label La Belle brute (Sodorome, 2016, et La Citerne de Coulanges, 2018).
Deux envoyés de l’IGI sont allés le rencontrer un an avant sa mort, en février 2018, dans son hameau reculé des Limoges. Là-bas, l’homme leur a tendu un mystérieux éclat de roche d’un bleu laiteux qu’il leur a présenté comme étant un morceau de cité extraterrestre, avant de leur proposer de revenir le voir aux beaux jours.
Objectif : partir avec lui à la recherche de la cité extraterrestre en question, enfouie dans les profondeurs d’une grotte connue de lui seul, et le filmer en train de la déterrer en direct.
L’été suivant, accompagné d’un troisième équipier, nos deux aventuriers de l’IGI sont revenus à Marminiac et, guidés par Jean-Marie Massou en personne, ils rejoint le Pech Rouduer, où se situe la fameuse grotte, dite grotte de « Narnia ». Le tournage du film fût un échec patent, comme il est raconté dans l’excellent Homo Zetor, mais les jeunes réalisateurs ont pu toutefois s’assurer que la grotte existait bel et bien et qu’une aura de mystère baignait effectivement le plateau qui la surmonte.
Nos deux géographes imaginaires sont retournés sur les lieux à l’été 2020, quelques semaines après le décès de Jean-Marie Massou. L’occasion pour eux de vérifier que l’accès à la grotte dit « par le bas » était plus commode et plus rapide que celui dit « par le haut ». Devant l’entrée secondaire, ils ont découvert un crâne de mammifère et un éclat de calcaire portant un étrange « y » stylisé, façon bâton de sourcier [voir la pièce 00-001 de notre
cabinet de curiosités] - ce qui les laisse penser que la grotte de Narnia appartiendrait elle aussi
au Monde des lettres.
Mais c’est la rencontre avec Christian M., habitant de Cazals, qui a achevé de les convaincre que quelque chose de louche se tramait dans les profondeurs
du Pech Rouduer. Christian M., en effet, du temps où il pratiquait assidûement la spéléologie avec Massou, a été le témoin direct, sur les mêmes lieux, d’un phénomène inexplicable dans les termes de la raison et assimilable à la trace d’une présence extraterrestre (cf. postface de
Homo Zetor).
Comme on le voit, le Pech Rouduer et la grotte de Narnia sont loin,
extraterrestralement parlant, d’avoir livré tous leurs secrets. Une nouvelle expédition, qui permettra à l’IGI d’explorer les lieux à nouveaux frais (notamment une reconnaissance complète de la cavité) et de démêler plus précisément le mythe de la réalité, est prévue pour l’été 2024. N’hésitez pas à vous inscrire pour nous y rejoindre (igi@riseup.net).
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Institut de Géographie Imaginaire — 2025
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